Est-ce que c'est de ma faute si je ne peux pas dormir, si je n'ai pas sommeil?
S'il ne comprend pas que je puisse être enclin aux oiseaux qui m'effrayent?
Si je veux faire comme ci, et qu'il veut qu'il y ait ça,
S'il veut dire oui, il le fera peut-être pas;
Est ce qu'on est obligé d'etre tous les deux pareils??
Et les gens d'en face,
Nos amis, nos voisins,
Est-ce qu'ils font comme nous?
Est-ce qu'ils n'acceptent rien?
Et les gens d'en face,
Sa famille, ses cousins,
Est-ce qu'ils claquent la porte
Pour un mot anodin?
Qu'est ce que je dois penser quand je parle de moi et qu'il regarde ailleurs?
Quand il veut pas entendre quoi que ce soit qui dérange un peu son univers?
Je n'aime pas ses amis, et il trouve les miens trop plats
Il supporte pas le bruit que je fais quand ça va pas
Mais même en le voulant, on sera jamais pareils!
Comme les gens d'en face,
Nos amis, nos voisins,
Arrivera-t-il encore
Qu'on se tienne par la main?
Car les gens d'en face
Sa famille, ses cousins,
Se débrouillent toujours
Pour masquer leur chagrin...
Est ce que j'y peux quelque chose si j'ai jamais les mots qui rassurent, qui apaisent?
Si je suis un peu gauche, c'est qu'on m'a pas appris, mais c'est pas son problème.
Lui voudrait quelqu'un qui soit plus fort que moi
Qui une larme jamais ne verse, qui ne se plaint même pas,
Une dure avec de large bras,
Qui écraserait ses larmes les soir ou elle craquera...
Et c'est vrai, vu comme ça, que je suis pas pareil.
Mais les gens d'en face,
Nos amis, nos voisins,
Eux aussi font ces rêves
Et ça ne change rien...
Et les gens d'en face
Sa famille, ses cousins,
Ont depuis longtemps compris
Qu'il faut regarder plus loin...
..des paroles qui portent loin